D’encre et d’encore, le livre de Lydie Arickx, prend par le cœur pour conduire au fabuleux labyrinthe de ce “dedans” volcanique dans lequel on entre hypnotisé, sans se demander comment en sortir. Matières broyées, pétries pieds et mains nus, comme pour en extraire les derniers cris de délivrance.
Vouloir grandiose de transcendance, jusqu’à en tomber d’épuisement viscérale, hors d’haleine d’une course pour l’Amour, finalement.
Des jours aux cinquante heures. Des centaines de pleines lunes interpellantes.
Et puis, en bordure de cet énorme maëlstrom hautement organisé, une douceur inattendue, une attention rayonnante pour les autres.
Alors, en lisant ce livre, j’ai considéré différemment son œuvre gigantesque, ce combat organique jusqu’aux bords de la terre, jusqu’à la fin d’un énorme rouleau de papier, jusqu’aux limites de résistance des matières domptées et de son être en effervescence.
JANI
artiste peintre