Autant de soleils qui me réchauffent

Je viens de terminer les Vingt-deux petits soleils de Cypris Kophidès.

 

Autant de soleils qui me réchauffent, résonnent, fouillent dans “mon” humanité.


Merci de cette belle publication.

 

Des Vingt-deux petits soleils, trois citations  :

 

Moi qui ai hurlé à la solitude si longtemps, je sais qu’elle n’existe pas, mais faut-il faire assez de silence pour entendre les sons les plus bas ou les plus subtils de l’espace.

 

Et voici… non ce ne sont pas des nuages, c’est de la matière psychique, des rêves qui se balancent au gré du vent, la mort est un acte, un mouvement, un agir, un devenir, comme la mort me paraît vive, si vigoureuse en cet instant.

 

Des planètes roulent dans l’espace, la flûte du vent halète dans mes oreilles des écorchures de syllabes, les nuages courent au-dessus de la ligne des montagnes, la mer s’enfuit vers le sud en fines ridules, les fleuves remontent et pénètrent l’océan, des oiseaux lancent des cris en volant à tire-d’aile, les vagues recouvrent le silence.

 

Quelle poésie !

 

Marie-Jeanne Morin / lectrice