Ce livre déborde de tendresse, d’amour de la vie. Il donne de l’énergie, il fait du bien.

« L’Enfant de Trébizonde est un très beau livre. Un livre dont on sent qu’il a été écrit avec plaisir. L’écriture coule, fluide. Elle dit l’amour pour le père, ses derniers instants…  Ce livre déborde de tendresse, d’amour de la vie. Il donne de l’énergie, il fait du bien…. »

Charles Juliet mars 2015

 

«  J’ai beaucoup aimé le passage du familial et familier à ce qui le porte et le soutient, difficile à nommer car il tresse le territoire et l’histoire, le terrien et la mémoire, le proche et le lointain. Cypris Kophidès a su en restituer la présence profonde grâce à l’émotion, mouvement qui n’est pas romanesque mais très profondément humain. Ainsi allons-nous du père vers la Terre-mère au gré d’un souffle qui est Son écriture… »

Bernard Noël mai 2015

 

« L’Enfant de Trébizonde est un très beau livre, émouvant et poétique : à la fois une histoire personnelle, celle d’un des groupes de personnes dont l’identité collective a été détruite par les horreurs du XXe siècle, et celle aussi de l’Europe en général.  Cypris Kophidès arrive à mener à bien une construction formelle assez complexe mais rigoureuse, et le livre est intellectuellement stimulant, et pourtant toujours sensible. »

Eugène Green (2015)

 

Lecture bouleversante … Roman inoubliable…

Patrick Martinez (facebook avril 2020)

 

« Dans ce récit polyphonique, se déroulant dans une transition incessante entre le personnel et l’universel, le réel et l’irréel, le passé et le présent, on voit se défiler des expériences liées à des événements qui ont marqué l’histoire de la Grèce et de l’Europe plus généralement, tout au long du XXème siècle. A travers la référence à un traumatisme initial, le déplacement forcé de populations entre la Grèce et la Turquie, événement formateur d’une mémoire individuelle et collective, les personnages de Cypris Kophidès nous parlent de la difficulté de témoigner le monstrueux, de concevoir la déshumanisation de l’individu dans des situations de fanatisation, d’exacerbation nationaliste et militariste, mais aussi des discriminations vers ce qui est conçu comme l’altérité, l’étrangéité de l’immigré-exilé, dans les sociétés d’accueil en France ou en Grèce. »

Nicolas Pitsos

 

Une ode à la vie, à l’amour, à la mémoire, émouvante, prenante, humaine. Interrogation sur l’identité, l’arrachement à la terre, l’exil et le sens de la filiation, le roman prend une dimension particulièrement touchante lorsque la narratrice convoque toutes les figures de la tribu lors de visions multiples, afin d’accompagner son père qui s’en va, qu’il ne parte pas seul.

Franca Cuomo

 

Je tenais à vous dire à quel point votre livre m’avait ému. Grâce à vous, j’ai eu la sensation de réexplorer certaines questions… Ces questions, ce sont l’ivresse d’exister et la peur de mourir, le temps qui passe, mais qui, parfois, nous fait la grâce de suspendre sa course, la révolte contre cette « accablante dualité »(l’expression est de vous) qui est au fondement de la vie humaine, l’inquiétude devant le scandale de la disparition, l’amour qui délivre… Ces questions, je les ai retrouvées dans L’Enfant de Trébizonde.

Jean-Baptiste Arnaud