Ce livre qui s’adresse à l’intelligence et au cœur va à l’essentiel.

Années soixante-dix. Raphaëlla, sept ans, suit de cirque en cirque une mère trapéziste, acharnée à partir, toujours partir ailleurs, sans racines, mais pas sans amants.

Après l’Italie, pays bien-aimé, elles parcourent la Turquie puis des pays sous domination soviétique : Arménie, Azerbaïdjan… au gré des départs précipités de la voltigeuse pour quelques jours, quelques mois ou quelques années.

La cohabitation est de plus en plus difficile, parfois violente. En Géorgie, enfin, Raphaëlla devient indépendante grâce à Ivanna professeur de danse passionnée, qui va l’aider à devenir une adulte libérée.

 

Justine Bo a vingt-cinq ans. Son deuxième roman s’interroge sur les repères nécessaires à la construction de soi.

On suit l’évolution de la fillette solitaire et son chemin au gré des aléas et du bon vouloir de cette mère dure et égoïste qu’elle vénère et déteste à la fois.

La narratrice s’adresse constamment à elle, dressant des constats pour essayer de la comprendre.

Le langage parlé se mêle alors habilement à des réflexions approfondies.

L’écriture fiévreuse, aux métaphores originales, épouse intimement ses émotions et ses sentiments… L’héroïne ira jusqu’au bout pour vaincre ses « griffures invisibles ».

 

Ce livre qui s’adresse à l’intelligence et au cœur va à l’essentiel.

 

Notes bibliographiques / Bibliothèques pour tous – 01/01/2015