Chaque poème va à l’essentiel

Ce fil des jours devenus stations d’une vie donne à ce Journal de rien et au-delà une forme qui touche par sa justesse, sa profondeur humaine et son mouvement propre dans lequel le lecteur peut lire, en dialogue, la trajectoire de sa propre existence.

 

Chaque poème va à l’essentiel en évitant l’extension inutile, ce qu’on pourrait appeler le bavardage.

 

J’ai retenu, entre bien d’autres éclats de sens, la difficulté de “se mouvoir dans le mouroir” notamment des vocables, à la fois notre chance et le piège séducteur du figé, du prêt-à-signifier.

 

Bravo à l’éditeur pour l’élégance formelle du livre.

 

Emmanuel GODO

écrivain et poète