Des pages d’une merveilleuse poésie

Une lecture dans le train du retour du festival Étonnants Voyageurs

… au fil du paysage quelques mots désordonnés

 

D’emblée la surprise d’une écriture très singulière.

Une poésie qui incite à s’ouvrir au roman – poétique

La mise en scène d’apparitions visuelles fortes

– évocation d’un film intérieur à la limite du fantastique.

 

Un questionnement sur la folie de la vie.

La folie cruelle des hommes

et la douceur que la nature originelle nous donne sans compter.

 

Des images poétiques fracturées :

embrasures de violence ou de douceur en balance sur un fil.

Passage d’un lieu à l’autre

d’un instant à l’autre

à la vitesse de la pensée photonique.

Chaque image dehors-dedans

en résonance charnelle.

Une prose dessinée

parfois hallucinée et hypnotique.

 

Une prison au goût de liberté – au bout de la langue

La solitude portant comme l’obscurité – la plus belle lumière.

 

Assemblage d’images poétiques contrastées

comme une peinture abstraite et colorée

où l’on devine la vie la respiration le battement du cœur

 

Chaque jour se lève à l’inconnu

de ce que la vie nous donne ou nous enlève

de l’intime de l’empreinte

de la résonance à la dissonance.

 

Chaque jour est une aventure unique.

Dans la tête – la tempête du vent

nous dit de croire au silence

pour mieux dire sans mentir.

 

Lutter contre les images de mort

qui s’incrustent en chacun de nous

comme une mémoire

acceptée refusée imposée.

Nourrir la dignité humaine en soi-même simplement sans faille.

Aller chercher la source d’eau vive.

 

Des pages d’une merveilleuse poésie

entrelaçant – unifiant êtres et nature.

 

Magnifique épopée

intemporelle et visionnaire de la forêt.

Présence où vie et mort peu à peu

deviennent complices – en symbiose.

 

Oniriques

« Enfant de la nuit et Petit âme du jour »

à l’image de nos vies

Instant initiatique.

Révélation d’une évidence oubliée.

 

Merci pour ce beau voyage

qui nous relie à la réalité du monde

à l’émerveillement.

 

Jean-Ludovic Fenech