Je vous parle d’un temps que les moins de vingt ans…

L’amour dans les sixties est un roman gigogne, dans lequel l’auteur se met en scène, revivant des passages amoureux ou guerriers, et dans le manuscrit inachevé se profile un troisième personnage.

 

Et parallèlement à cette jeunesse qui est ravivée, des problèmes actuels sont évoqués. Celui du suicide est abordé, par exemple. Celui de ces femmes qui se voulaient libres et désirables avant l’heure, avant que la libération sexuelle ait déferlé, mais qui étaient imprégnées, peut-être de ces récits-romans rédigés par Simone de Beauvoir, le Deuxième sexe par exemple.

 

Et nous revenons à notre quotidien par les publicités pour toutes sortes de thérapies censées soignés tous les maux de la terre et même du reste, avec comme figurants de jeunes vieillards vantant les mérites de tels médicaments, panacées, sports, cures thermales… Bizarrement, ce sont des personnes dites du troisième âge, appelées aussi senior quoique la formulation est erronée, puisqu’en sport senior équivaut à la quarantaine et dans le cas des sexagénaires et septuagénaires il vaudrait mieux dire vétéran, donc, dans ces publicités, ce sont des personnes fringantes qui ont besoin de ce genre de médication.

 

Un roman-récit troublant, émouvant, qui se décline un peu comme un clair obscur mêlant âge mûr et jeunesse turbulente, affection et amour, réalité et virtuel, mais toujours avec une vivacité d’esprit que l’on aimerait préserver.

 

Alors, dérision ou autodérision ? Imagination ou relation d’un vécu amélioré ?

 

Laissons le lecteur s’établir sa propre opinion selon son âge, sa sensibilité, son ressenti, son empathie dans ce qu’il peut reconnaître de sa propre existence.

 

Paul Maugendre 28/10/2018

 

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