La couleur de l’émoi est de ces livres précieux qui se dévoilent lentement à chaque reprise. Trop vite lu, il se reprend à l’envers pour voir ou tout bascule, puis à l’endroit pour voir comment ça commence, puis au milieu dans les méandres du bonheur, de leur nature, de leur alternance violente, radicale, contradictoire, de l’insatisfaction.
D’où survient enfin le dénouement… et le questionnement subsiste, qu’est-ce qui fait grandir Iris aussi soudainement dans cette situation mortifère et si cela vient d’elle, tiendra-t-elle dans la durée ?
J’ai essayé d’imaginer le livre qu’écrirait en secret Barnabé sans avoir connaissance de celui qu’écrit Iris.
Janine Mesnildrey