Max Jacob et Picasso, dernière rencontre.

Né le 8 juillet 1876 dans une famille juive, Max Jacob quitte la Bretagne pour Paris dès 1894.

Poète précoce il s’y lie d’amitié avec Picasso en 1901.

Bouleversé par une vision du Christ, il se convertit au catholicisme, reçoit le baptême en 1915 et demande alors à Picasso d’être son parrain.

Puis il quitte Paris pour une longue retraite à Saint-Benoît-sur-Loire.

Arrêté et conduit par des gendarmes français au camp de Drancy fin février 1944, il y meurt le 5 mars.

 

S’appuyant sur la trame de cette existence martyrisée, la romancière Géraldine Jeffroy décrit la dernière rencontre entre Max Jacob et Picasso venu lui rendre visite en compagnie de sa nouvelle amie, Dora Maar, le 1er janvier 1937.

 

Ardent, sensible, l’ouvrage imagine les paroles échangées, excelle à brosser la singularité des tempéraments.

Surtout, il nous invite à redécouvrir le poète breton, sa foi, sa bonté, sa misère, la splendeur de ses poèmes écrits sur des carnets à un sou.

 

Alain-Gabriel Monot

 

Revue ArMen janvier-février 2024