Un chant grave et fragile, léger et puissant.

Cypris Kophidès imagine mille nuits en une seule et voilà que les cordes cristallines du rêve dénouent l’impossible du sommeil. Puis l’aube revient, le soleil fait craque la nuit dans le Bleu. Ce chant grave et fragile, léger et puissant est d’une rare plénitude. Il nous pénètre, il nous traverse, il est force, violence et douceur.

 

H.de GRANDMAISON

 

 

 

Dans la résonance infinie de chaque texte, les mots jaillissent comme des objets extrêmement précieux, parfaitement distincts et pourtant faits les uns pour les autres, au sein d’un espace sidéral que, peu à peu, ils peuplent d’une présence, c’est-à-dire d’un réconfort. « Pierres vives » disait Rabelais ; à sa façon, Cypris Kophidès reprend l’expression. L’écriture donne vie à la page en y faisant éclore idées, sentiments, images…

 

Yannick PELLETIER, revue ARTUS N°15

 

 

 

Cet ensemble de poèmes-voyages fait coïncider le fantasme et le réel, l’insolite et l’habituel comme si la beauté – la poésie en l’occurrence – naissait de la rencontre imaginée des contraires.

 

Yannick PELLETIER

 

 

 

Des textes très beaux constituent cette sorte de voyage au bout de la nuit, du crépuscule à l’aube, « entre les cuivres d’un soleil couchant » et le soleil faisant « craquer la nuit dans le Bleu infini ». Évocation de l’imaginaire qui, sous une forme d’une chaude sensibilité, cerne et sonde le mystère de l’être humain….

Exploration cosmique et non somnambulisme. Un regard à la fois extérieur et intérieur sur l’aspect et la profondeur des lieux et des êtres, sur la nature et la création.

Tour à tour, polyptyque ou symphonie à l’espoir toujours attendu, toujours possible et enfin entrevu lorsque « les petits enfants clignent des sourires embués. »

 

André LEGRAND