Un court texte sublimé par son écriture poétique

Après l’inoubliable « Le ciel de Célestine », Marine Kergadallan nous revient avec, à nouveau, un court texte sublimé par son écriture poétique, maîtrisée, concise et pourtant si descriptive des sentiments comme des paysages.

 

Or le héros de Terre d’encre est particulièrement sensible aux paysages. Il arrive en effet de Paris en scooter pour retrouver, après la forêt, une vieille maison à la campagne. Et toutes les maisons de ce type hébergent leur fantôme.

 

Idéal, pour cet homme, qui aurait pu peindre et manier les couleurs, sculpter et malaxer la terre, mais à l’encre noire, il écrit et décrit les contrastes de la vie, seul dans cette maison, face aux paysages de la campagne, face à la lumière et l’ombre, face à l’immensité de la vie et de la mort.

 

Max Buvry

Librairie Vaux Livres