Un livre de transmission

J’ai relu une fois encore le livre de Cypris Kophidès L’enfant de Trébizonde, tellement beau et rare comme une rose des sables mouvants.
Chaque fois, j’entre plus profondément dans la superposition des temps et mesures des vies. L’ancien, le nouveau, la place, les colchiques, les mémoires vives, le sol.

Tissage des lignées, des appartenances  muselées parfois et  qui resurgissent, libres, tel un vol d’hirondelle.

Un livre de transmission, de chevet éclairé d’amour infini, de confiance vitale étourdissante de véritable innocence.

 

JANI