Un roman sur l’adolescence, sur la séduction mais surtout sur l’identité et l’ambiguïté.

J’ai rêvé que j’étais un garçon est un roman sur l’adolescence, sur la séduction mais surtout sur l’identité et l’ambiguïté.

 

Michèle (prénom neutre…) est une collégienne solitaire et observatrice, attentive. Elle a un an d’avance mais son redoublement bouleverse sa vie (« Maintenant tout a changé. J’ai le même âge que les autres. La même taille. Les mêmes lectures, les mêmes sujets de conversation. C’est comme si j’avais grandi d’un seul coup. ») d’autant plus qu’elle rencontre Annie, la lumineuse Annie que chacun admire et aime.

 

Mais pour Annie, Michèle est une présence parmi d’autres alors que Michèle voudrait tant devenir son Amie, son double. Pour tenter de rompre sa solitude, de s’accepter dans sa globalité, son corps, ses sentiments, pour accepter les autres, leurs regards, Michèle imagine un jeu troublant, ambigu, espérant approcher l’intouchable Annie, comme un défi nécessaire à son accomplissement :

 

« J’ai peur, j’ai honte mais je ne céderai pas ma place, aussi inconfortable soit-elle. Je me souviens brusquement des phrases incantatoires du petit homme en noir : l’illusion, c’est la vie, c’est la vraie vie. L’illusion est toute puissante. L’illusion domine le monde. Elle le façonne, elle le fabrique, elle le crée. L’illusion est le moteur du réel. Il faut que j’aille jusqu’au bout. Je n’ai plus le choix. »

 

Max Buvry

Librairie Vaux Livres