Un texte aussi délicat qu’intense qui met à jour l’absurdité de toutes les guerres.

En 1939, Lucien vit la drôle de guerre. En son cœur.

 

Il a quitté sa femme et son petit Pierrot pour conduire un gradé méprisant. Il est contraint de supporter les ordres, contre-ordres, les rires gras et plaisanteries grossières.

 

Heureusement, Louis n’a pas oublié son violon, il l’accompagne toujours et il continue de jouer, de s’exercer, d’habituer ses doigts aux mouvements répétés et encore répétés sur les cordes.

 

Le violon entre ses mains, il s’évade immédiatement, la musique, les sons, les notes, l’emportent ailleurs, loin de tout. Et puis, lui, l’aîné de la famille destiné à reprendre l’horlogerie familiale, réfléchit à son avenir.

 

Un texte court, aussi délicat qu’intense, qui met à jour l’absurdité de cette guerre et de toutes les guerres.

 

Max Buvry

Librairie Vaux Livres