DU DÉSAVEU À L’ERRANCE

Suzanne GINESTET-DELBREIL
paru le 02/09/2003

140 × 220 mm, 224 pages
978-2-911438-14-0

25,00 €

Dans ce troisième ouvrage, Suzanne GINESTET-DELBREIL approfondit ses recherches sur les pathologies qui ne relèvent ni de la problématique des névroses ni de celle des psychoses. Interroger leur rapport au langage, défini par la référence à Saussure, lui permet danalyser ainsi leurs « manières de parler ».

 

Ces fondements théoriques la conduisent à repérer ces analysants comme « non-dupes du signifiant » et à mettre au jour le fil rouge de leur structuration : une organisation psychique régie par un désaveu de la filiation paternelle qui les laisse dans l’errance.

 

La perversion, souvent proche, peut alors être appréhendée comme « sinthome » dont la fonction consiste à bloquer l’errance et permettre, du même geste, l’émergence du sujet.

 

L’écriture, par ailleurs, peut aussi jouer le même rôle même si la sublimation, elle, ne met pas à coup sûr le sujet à l’abri du destin d’être happé dans le champ de l’Autre, comme le montre l’étude, sur ce point, de la vie et de lœuvre de Sartre, Duras ou Jung.

 

Des exemples précis et détaillés, fournis par lexpérience clinique, viennent en outre illustrer et confirmer l’élaboration.

collection
Entendre l’archaïque

GINESTET-DELBREIL Suzanne