LE CIEL DE CÉLESTINE

“Je ne t’aime plus et je ne pense pas que ça reviendra.”

Rentrez chez vous avec cette phrase, ôtez la robe noire et courte que vous aviez choisie comme une amoureuse, ôtez le maquillage presque liquide, les mots vous frappent, vous êtes battue dans le fracas des syllabes. (…)

Essayez d’avaler cette phrase, vous ne pourrez pas. Je ne t’aime plus et je ne pense pas que ça reviendra, ça revient déjà. Cette phrase, vous allez passer la nuit avec elle. Tout à l’heure vous vous trouviez jolie, maintenant c’est fini.”

D’une faille du cœur, Marine Kergadallan écrit un premier roman concis, sensuel et poétique.

“Ce livre est une grâce. Et la grâce est devenue ce livre. C’est fort comme le nordet et délicat comme une dentelle.”

 

Grégoire Delacourt