L’OPÉRA BALAYÉ PAR LA PLUIE
130 × 200 mm, 192 pages
978-2-911438-79-0
17,00 €
Les seuls voyages qui comptent sont ceux qui restent imaginaires
“La plupart des actes que nous commettons, même les plus terrifiants, n’ont d’autre motivation que celle d’échapper à l’ennui. Je n’ai pas désiré cette femme qui dormait à mes côtés d’un sommeil troublé. Je n’ai jamais véritablement retrouvé le plaisir, après le premier homme que j’ai tué. Il devient impossible, une fois qu’on l’a trouvé dans l’acte de tuer. Si l’esprit peut s’illusionner et trouver laborieusement de la beauté dans ce geste, le corps, lui, ne se trompe pas. J’ai pourtant aimé la manière dont cette jeune fille s’est débarrassée de sa robe imprimée mouillée.”
Qui est Notchenka qui se livre à cette singulière confession ?
Un jeune voleur sur commande qui dérape sur le crime et est poursuivi par un réseau secret qui veut l’éliminer.
Solitaire et hanté. Homme qui pille et homme qui contemple, tueur célébrant la peinture, ce héros noir est en quête de beauté et de ferveur.
Son périple le mènera de Paris à Florence, des quais du port de Cherbourg à un ailleurs qui vaille la peine d’être vécu car les seuls voyages qui comptent sont ceux qui restent imaginaires.
L’écriture comme exorcisme.
10/10/19
Un roman plein de fièvre et de beauté mélancolique
L’Opéra balayé par la pluie d’Olivier Eudes est un roman plein de fièvre et de beauté mélancolique. Le livre […]