LA FERVEUR DU JOUR

«Je ne tiens pas un journal “ journalier ”. Il faudrait me contraindre, en faire un “« exercice ”. Mon journal est fait de ces instants qui sont pour moi de grâce. Ils sont souvent sourire, mais ils peuvent être aussi chocs de l’esprit, du cœur, ou de l’âme.»

G.B.

Gérard Bessière n’est pas prisonnier d’un point de vue qui privilégierait tel aspect de la vie à l’exclusion de tel autre. Son regard appréhende la vie dans toutes ses dimensions. S’il sait s’émerveiller face à une fleur ou un arbre, il peut aussi se sentir proche de ceux qui sont dans la difficulté ou la peine. D’où cette interrogation qui situe fort bien et ce qu’il est, et ce qu’il écrit : « Comment ne pas être submergé parfois par tant de beauté, par tant de douleur, par cet irréductible écartèlement dans lequel nous poursuivons notre chemin ? »

Charles Juliet