RUES DE MERCURE
140 × 205 mm, 160 pages
978-2-37203-029-8
18,00 €
« Cette fois, je ne suis pas venu à Toronto en ayant une vision claire de ce que j’allais y écrire. J’arrivai à la recherche de moi-même, me doutant que je ne travaillerais pas sur la ville mais que peut-être, par la ville, je parviendrais à ressaisir un écho. »
Rues de mercure achève la trilogie d’Alexis Gloaguen, inaugurée par les Veuves de verre et Digues de ciel, sur les villes d’Amérique du Nord. Ici sont visitées New-York, Chicago, Toronto, Nashville, Vancouver et bien d’autres auxquelles se greffe Tokyo.
Une traversée sensorielle et mentale de villes saisies dans l’omniprésence de la musique.
Rues de mercure, outre la célébration des paysages urbains et de leurs drames secrets, est une réflexion très personnelle et intimement vécue sur le désespoir et la part d’espoir qui peuvent demeurer dans un monde fragmenté.
Pourquoi faut-il lire
Rues de mercure
de Alexis Gloaguen ?
Pour partager avec Alexis Gloaguen les perceptions d’un promeneur, d’un contemplateur. Accompagner ce voyageur qui comme le canard souchet « renonce à savoir où aller ».
Pour le Voyage, les buses de Central Park, les colverts de New York, la pluie à Vancouver et le blues à Toronto, pour l’inattendu des rencontres et la parole d’un poète. « On ne le voit pas, on ne le dit pas : les choses n’existent pas hors du langage.»
Parce que pérégriner dans une ville inconnue demeure un des meilleurs moyens de se perdre et de… se trouver ! Découverte de la ville résonne avec découverte de soi, solitude contient désespoir et instants de plénitude.
Pour laisser longuement vibrer le rythme sourd d’une ville inconnue et se laisser guider par un crépitement de mots, une pulsation. « Ce qui compte tout d’abord, c’est d’avoir faim. C’est de se reconstruire un désir autour d’un axe. C’est de s’en prendre à la ville, à la vie, en adoptant la technique folle du lézard vert : mordre et ne plus lâcher. Il y a tant de manières de tourner autour d’une décision…. » (P.149)
EXTRAIT
Car la vie est prenante lorsqu’elle sort sur les marges, lorsqu’elle mord sur les bas-côtés, lorsqu’adviennent des surprises, des rêveries, des bénédictions sans justice ou des moments de désagrément qui obligent à se recentrer et révèlent. L’événement vrai sidère comme un don. Parfois deux inspirations se rencontrent, un rayon de soleil isole deux êtres dans sa rage. Deux personnes échappent aux lignes de la raison et s’envolent à la générosité destructive d’un sourire, dans un abus du présent. Alors le temps s’accélère, on passe l’humanité en double file, on devient marcheur du pôle et on rencontre l’autre là où l’on pensait être seul à avoir eu l’idée d’aller. (P. 156)
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